Sa toute première rentrée

C'est une étape que chaque parent redoute et qui arrive toujours bien plus vite que prévu. Alors qu'on a encore à l'esprit que notre enfant est tout petit, le voilà pourtant déjà prêt à enfiler son petit cartable sur son dos pour faire sa première rentrée. Parfois, ce n'est pas facile pour lui, souvent, c'est encore plus dur pour nous.

Sa toute première rentrée
© jovannig

D'abord, parce que ça veut dire qu'il grandit.

Et ça, c'est pas facile de l'admettre. On croit que ce petit bout de nous aura toujours besoin de nous, ça nous rend important, voire indispensable mais que nenni ! L'enfant grandit et au fond, on le sait, ce premier pas dans la vie de grand va lui apprendre à devenir lui-même. Sans nous. Surtout.
Le mieux, les premiers jours, est d'aller noyer sa peine au café du coin avec les autres parents dans le même état que nous, pendant les premières heures d'adaptation (qui portent bien leur nom, avouons-le). Ca ne changera pas grand chose mais c'est toujours bon de savoir que nous ne sommes pas seuls.

Ensuite, ça veut dire qu'il faut qu'il soit propre.

Cette histoire de propreté étant une des conditions "d'admission" en petit section de maternelle, il y a de quoi se mettre un minimum la pression quand Junior n'est pas encore tout à fait prêt à deux mois du grand jour.
"Tu verras, en vacances, hop, t'enlèves tout et il va vite comprendre "
Heu… Alors, oui, effectivement, il va comprendre que c'est bien mieux de se faire dessus quand on est tout nu que quand on porte un pantalon, ça sèche plus vite et ça colle moins. Mais bon… Déjà, tout le monde n'a pas la chance de pouvoir passer son temps dehors en juillet et en aout pour tester l'astuce et puis il va falloir quand même remettre deux-trois habits à un moment et le problème ne sera pas forcément réglé.

Entre les stickers à coller au fond du pot qui changent de couleur, le semainier avec des points verts et rouges selon les cas avec une récompense à la clé ou, comme moi, le mensonge éhonté relatant une rupture de stock de couches dans la totalité des supermarchés français, il y a mille façons de franchir cette étape haut la main. Le tout étant d'être bien certain que l'héritier est prêt et d'avoir un minimum de patience. Courage !

Enfin, il va falloir revoir son organisation.

Les horaires d'école ne sont pas ceux de la crèche ou de la nounou mais surtout, l'enfant y est sollicité d'une manière tout à fait nouvelle et bien différente de ce qu'il a connu jusque là. Rester assis, se concentrer, apprendre à attendre… Autant de choses qui le fatigueront bien plus que ce qu'il a expérimenté. Pas d'inquiétude, donc, concernant une petite fatigue plus marquée en fin de journée.

Le temps d'adaptation varie en fonction de chaque enfant, mais dites vous que c'est d'autant de soirées un peu tranquilles qui vous attendent avant qu'il ne s'y fasse vraiment (oui, parce qu'après, il va redevenir comme avant et faire la foire, ne rêvez pas trop !)

On espère que les petits sacs à dos sont prêts, avec dedans les chaussons, les affaires de rechange, le petit gouter et une bonne dose de courage pour ces petits-nouveaux-grands… et surtout pour vous les parents !

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